"D'un roman familial dont je ne me souviens pas" p.?

La musique c'est du corps
Du corps en présence
Recordable.

"Je suis cette chose etc." p.27

Je suis cette chose etc.
Par désir devenu réciproque, non à force, juste de fait, de ce qui passe. Un faire avec ce qu’on n’a pas, de ce qu’on est en reste, marge de manœuvre immense, paranoïa dirigée par un quand-même, ce pourquoi pas si j’y pense. Ce qui n’exclut pas un sentiment, un peu trop certain de disloquation, éparpillé d’autres, envahi. Des grappes d’aïeux accrochées, d’où un désir/parfois/certain de ces revenants, jamais partis, d’où je parle. D’où un certain désir/destin, de disparition, La féroce d’avant et d’ailleurs, juxtaposée. C'était à cause des rôdeurs actifs.


*





















*Rôdeurs actifs : aïeux, ancêtres d'ici d'avant et d'ailleurs qui s'incrustent dès que possible etc. Car leur matière à eux, c'est nous.


Moi non plus, mini film de Manuscrit en cours et Autoportraits

"D'un roman familial dont je ne me souviens pas" p.4

Carte vivant, tapez 2


Il n'y a pas d'explications, parce que les mots se trompent comme ils disent.
Il reste de la décision sur fond non acquis, comme marge de déplacements. 

Et dans les intertices, du Sourire s'imposerait ou plutôt je veux dire Espoir. Espoir du cela. Du sourire comme vital, mais je n'ai pas la carte, car elle n'existe pas. Du peut-être en parfois sur le mode de la rareté, of course ! Et 
Touk ! 
Fiat lux !
Quand-même, oui le Quand-même, ça je pratique.

"Je suis cette chose etc." p.26

Black denim

Quid valait possession dans un monde qui était le mien et que je ne connaissais pas. Et je me cassais la gueule d'un mot. Je croyais le réel constant et mon inconstance. Des fauteuils dansaient immobiles comme mal entendus, possédés du point de vue. Des tableaux en fermaient mes livres de jouvence. 
C'était un post-it. 
Ça sert à quoi ? Vous étiez morts depuis trop longtemps et il fallait bien à mal que je vous dise encore. Parceque tout attaché auquel j'étais liée à mon insu, d'un insuccès nommé. 
Et je m'en adieu, sur un mode adieu qui je ne peux plus. Il aurait fallu que je sois autre, que tu sois là. Où suis-je ? 
Un black denim pour se lever.

"Je suis cette chose etc." p.15,16,17

Tentative sur indicible
Quand il n'y a pas de pourquoi, le comment est protéiforme. Du pays de l'horreur au pays quotidien, le silence et l'oubli d'un je à l'autre comme fonctionnement prosaïque, pont d'une diplomatie à court et lourd terme.

 Un crime qui ne coule pas, qui ne se voit pas, qu'on entend pas, qu'on ne comprend pas, qu'on accepte pas qu'il ne coule pas. C'est un crime. Plus jamais les mêmes réflexes ad rem. Les mots abandonnent, un ventre de maux là à l'intérieur.
 Impitoyable.
 L'horreur remplit le vide, l'horreur amen à la porte. Et l'angoisse surgit, in extremis, pour ramener. De l'ordre ! Du vivant.

 Un champ d'autorisation à vivre – oui – non – pourvu de dettes. Pourvu de sensation d'eux et de faute à déplacer. Désir de disparition ! On ne peut pas en vouloir au fait. On ne peut pas en vouloir à la faute. 

Les étoiles hurlent de mille feux pour qu'on les observe, alors attirée on lève la tête, elles sont même pas là !

 Moi–je dit l'enfant, encore rempli d'espoir, et l'adulte retors lui rétorque on ne dit pas moi–je. Je est cassé sous politesse et bienveillance..
. Deus ex machina, vivre quand ça aime.

 Vulgaires de non-humanité, tant à rencontrer, si nombreux. Espèces de non-affectés. Vous êtes démunis. Vous avez rien compris. Banco ! On s'adapte.

 Il y en a qui ont beaucoup d'accès au repos.


 Il y a toujours ceux qui disent pas et ceux qui disent. Même si l'entendre ne dépend pas d'eux. Il y a toujours ceux qui disent, ceux qui disent pas, et ceux qui feraient mieux de se taire. Les fréquentables se font rares si je se... mal.

 Sans le savoir, le bien autru en entend quand même et pas trop, même.

 Pour toi, la tête penchée se dirige vers la main. Pour toi, elle se dirige vers toi. Pour moi elle est penchée ad litteram – ab ovo.

 Il y a ceux avec qui on s'autorise la difficulté d'aller bien, la difficulté d'aller mal, la difficulté d'aller ni l'un ni l'autre. Il y a ceux avec qui on s'autorise la difficulté, ceux qui le permettent. Ceux avec qui on se le permet, avec qui c'est permis. Il y a ceux avec qui c'est permis de s'autoriser la difficulté et les autres. Donne-moi du courage ! Dit la bébé.

 Un pigeon et un corbeau viennent de se croiser sur le toit d'en face. ET PUIS… HOP !
 l'un s'est envolé alors que l'autre s'approchait. Ciel de tragédie. 

C'est la merde mais pas totale, enfin pas tout à fait mais presque, enfin un peu plus non c'est la merde Totale.

 La douleur – la peur sont des guette–vives. Je vif–argent !

 Miror !?

 Eureka instable 

pfff !

 La douleur est vulgaire.
 Elle tape.
 Et l'incruste.
 Oh la salope !

 Elle touche grave au grisbi.

 Il y a toujours un petit chat mal mort qui erre dans nos têtes.

 Oui. Je suis Eucharis que la rivière preserve parfois, un ange me guette, je l’entends, je suis prête, et il me donne le chemin de la fuite, du bon côté. Et au secours ça fait du au secours.

 Le pas–tout comprendre, le pas–tout savoir, le pas–tout moi, le pas–tout toi, le pas–tout est incontournable. Parceque c'est comme ça, tout est pas tout, on fait barrage. Pourquoi ?
 Parceque je se protège mais pas tout bien toujours au bon endroit. Sous( )vent, je se trompe d'é(x)c(l)use.

 Parfois il faut juste fuir.

 L'horreur existe et on ne peut pas lui rendre.

 La culpa tourne en rond. Faute de... Comment pourrait-elle tourner autrement ? La culpa n'a aucune raison valable que des faits et pourquoi retournants. Démunie de toute culpa est non-humain, et on se fout de savoir si c'est confortable. La culpa préserve dans la catégorie. Parler au démon n'amène rien. Le vide est bien plus fréquentable.
 Le monstre de ce ventre, existe, vit, fonctionne mais le non-humain ignorera ad vitam aeternam. S'y adresser est vain, souffrance et incompréhension. Un humain se perd en s'adressant à l'autre genre. Aucun écho, rien de colmateur.
 Rien de réparateur. L'espoir de pouvoir pardonner, l'attente d'un pardon ne peut pas concerner l'inhumain et terrible / innommable / pire / horreur / le non-humain n’existe pas, c’est un humain. L'assassiner n'augmenterait que les cris. Mais si au moins je pouvait le vouloir. – Non ?

 Quand il faut réfléchir pour réussir à respirer quand ce n'est plus inné et qu'il faut chercher où elle est à quelle vitesse se caler quand il faut penser à respirer c'est que 
je est très fatigué.

 Dans le meilleur des mondes ? 
Tout serait bonjour – bonsoir – comment allez-vous ?
 C'est impossible.
 OUF !



 Dire n'importe quoi au mauvais moment, c'est là vérité.

 L'homme honnête a tant à se faire pardonner. Ambiguïté infinie, insupportable jouissance que l'honnête homme aux multiples et bonnes actions répétées et volontaires qui suinte le mal sain et essaye de déteindre en nous sallissant de sa purulente jouissance, il suinte. Il est repérable.
 L'ordure finie n'a rien à se faire pardonner, il est de l'autre côté, il est repérable purulent tout sourire et maîtrise apparente.

 Il y a trop de malotrus. Malotru ne peut s'ecrire autrement que mal autru.

 Inhérente à l'étendue des gens, les bruyamment cons sont nombreux :

 des fois il faut répondre à des gens. 

Et mal à la vie. 

C'est triste comme 
triste.

 Et l'imaginaire prend le dessus sur le creux et ressent le long.





Anne-Olivia Belzidsky

"Je suis cette chose etc." p.14

Post hoc

Parceque elle en avait trop marre,
Elle a inventé un alphabet à une lettre, la 27ème,
La seule qui compte et qui se prononce : mloank(ie).
I'efchar havdalah.*
Rire de nos cris ne les annule pas, les déplace, les raisonne du bon versant.

Je barre oblique !
 Je est un mythe, en voie de disparition, potentiel. Je est un péché origine excusable à ne pas exclure. Je est un intime quand même, alors je parle,
Nous communique, alors un truc naît de cette absence
Née des autres, e(s)t née de l'horreur.
Une chose passe d'un je à l'autre – communique aux fins de dire,
Dire au titre de dire,
Je réclame loi et place sur vent de vous.

Anne-Olivia Belzidsky

"Je suis cette chose etc." p.14

Veuillez agréer I
Et laisser les précautions pures peurs et autres encombrants à côté, au profit du processus. Veuillez agréer.



Anne-Olivia Belzidsky

"Je suis cette chose etc." p.13

Glen Gould.

Anne-Olivia Belzidsky

"D’un roman familial dont je ne me souviens pas", écrit en cours, extraits

Une petite boîte. Une, pour la seule, petite pour très joli, joli sans e pour l’espoir que cela devienne générique comme universel parce que je voudrais le joli fréquent et fréquenté par moa, moi écrit moa comme ça sonne plus vrai, mieux, Et boîte pour ouvrir, donner, curiosité comme fulgurant qui fait sourire à l’intérieur pour du lourd terme.

Une petite boîte. Une, pour s’encadrer, Petite parceque tout attaché ça fait longtemps comme ça dure trop longtemps dans le corps qui fait mal les massacres d’un quand petite, Et boîte espoir, boîte goût du bonheur qui vient de je ne sais pas d’où je le sors.

Une petite boîte. Trois mots comme si la trinité ça sonnait bien trop bien comme si c’était rassurant la trinité. Trois ça fait six alors l’addition, je somme je etc. Ouais… Une, pour l’unique rêve à corps qui dit, Petite pour du plus-de-joli je voudrais, Et boîte ça fait canne.

Une petite boîte en émail bleu turquoise improbable comme mer ça va trop bien ensemble pour être honnête comme tordu. Mais c’est La petite boîte, je le sais bien, La, là, seule. Comme elle. Plus petite et sans sourire. J’avais bien tenté avec toute ma participation active, Sourire. Mais il était de biais et même pas beau. Tordu à la source.
A la source de moa. A la source on comprend bien ce que ça fait comme ça se prononce ce que ça dit. Effet. Parce que les mots tout attachés ça dit comme si tout le monde le savait. Tout le monde ça existait sauf dans la tête parfois complètement ça fait mal. Et que « tout » ça existe pas c’est rassurant pas tout le temps. Et les cendres dans une petite boîte, une parce que pas dans celle-là, pas dans La, je veux pas, alors les cendres quend-même dans une petite boîte qui était La. Seule. Poussière je peux pas faire autrement même si je préfère un petit chat chou comme boule de réel. Parce que chat = boule de réel. Je sais pas tout pourquoi c’est un peu sûr pour moi que petit chat c’est comme petite boule de réel. Une petite boule de réel comme monde des possibles, je veux peut-être dire apaisé, oui un monde à soa un petit peu apaisé comme si ça pouvait être tout à fait possible. Veuillez agréer cher monde plus-de-joli. Mais la préférence ça donne pas forcément le change. Et ma thématique mouvante, presque, encore. Mais seule vers. Ouais… Vers pour ne pas tout dire.

La petite boîte que tu m’avais offerte il y a plusieurs années quand on ne se disait pas trop bonjour de peur que ça dure et que demain. Alors, La, parceque Toi, Petite pour le joli rêvé d’un nous, Boîte avec tout ce qu’il restera toujours à débrouiller. Et à débrouiller, se débrouiller, à débrouiller pour plus-de-joli à être et à avoir aussi parceque sans avoir au bout du temps ça y est déjà comme ne plus être. Au bout du temps. Oh Oui avec Toi jusqu’au bout du temps. Reviens dans l’autre pièce. Je T’aime T majuscule parce que Toi. La petite boîte cadeau comme grand cadeau, comme si nous le savions. La petite boîte parcequ’elle elle est très « la » comme la princesse, la magie. La petite boîte du bout du temps.

Anne-Olivia Belzidsky

"Je suis cette chose etc." p.12

Le beau m'envisage là fin de l'effroi.

Anne-Olivia Belzidsky

"Je suis cette chose etc." p.11

La douleur – la peur sont des guette–vives.
Je vif–argent !?

La douleur est vulgaire.

Elle tape.

Et l'incruste.

Il y a toujours un petit chat mal mort qui erre dans nos têtes.

Anne-Olivia Belzidsky



AnnaO Chronique

"Créer comme on respire…

Petit-Café, 5ème arrondissement. Terrasse ensoleillée.
Quelques minutes de retard.
Anne-Olivia Belzidsky / AnnaO est au rendez-vous de la vie. Celui qu'elle connaît tant et si peu à la fois : évoquer son univers.
Si AnnaO n'enlève pas dans l'urgence ses grandes lunettes noires, c'est peut-être pour filtrer le réel…Déformation professionnelle sans doute.
AnnaO explore les images sous toutes ses formes : dessin, sculpture , peinture, photo…Des images oui. Mais les siennes. Celles qui la font et défont chaque jour, celles qui la poussent sans cesse à se dépasser…
L'esthétisme chez AnnaO est une nature. Un véritable langage. Elle jongle avec les pinceaux et l'objectif comme elle respire…
N'allez pas lui demander si sa démarche est préméditée. Elle ne vous répondra pas.
Il suffit d'observer ses créations pour remarquer l'étonnante ambivalence.
Une création organisée. De l'art oui. Mais celui que l'on contrôle et que l'on offre à l'autre…sans commentaires. Juste une volonté d'être saisie, même un tout petit peu…
Parler avec les images comme parler avec les mots.
Anne-Olivia écrit. Pamphlets, essais, poésies, paroles de ses propres chansons…qu'elle interprète avec sensibilité et retenue.
La boucle est bouclée. AnnaO est là… attention aux yeux et oreilles.
A ceux qui pourraient se demander comment l'on cumule autant de casquettes, Anne-Olivia serait bien incapable d'apporter une réponse. Elle respire, voilà tout. Son art c'est son souffle…
Merci !"

©Bérengère Deschamps, journaliste télé

"Je suis cette chose etc." p.6

C'est à cause
Je ne savais pas non plus que de penser d'arrêter la vie, c'était à cause.

 Et puis l'appartenance aux autres, aux adultes, et–petite–enfant–Chuit_ etc., car on les croit et on leur dit pas qu'on a peur/pire, à cause de la peur/pire que ça leur ferait, et puis à nous aussi. 
Car si ils ont peur/pire, on aura encore plus pire/peur on se dit. 
Alors on ne dit pas.
 Et oublie pour le confort de la survie.
 Et on ne se dit pas du tout aussi. 
Surtout qu'il faudrait donner des raisons qu'on a oubliées quand on a la peur–ventre, à cause de la réaction au traumatisme.
 Des choses se placent dans le ventre comme de mal entendu, dans la terreur, dans la tête de derrière et je ne me souviens plus de quoi.
 Mais tout ce qu'on a oublié, le problème c'est qu'on s'en souvient parfaitement, ailleurs et juste là prêt à frapper sur la vie de devant. 
 
Et qu'est-ce qu'on en fait.


Et puis quand on nous aime, y'a la protection qui se met en route à l'envers, car la protection dans ce cas, elle n'a pas de sens à l'endroit, à cause du mot qui existe : inverser. 
Alors comme il existe il s'applique même si ça peut nuire car le mot n'a pas d'éthique. Il est là plutôt seul–solitude et il s'installe dès que possible, à cause des à côté.

Anne-Olivia Belzidsky

"Je suis cette chose etc." p.4

Le malheur ne s'annule pas et le bonheur se la joue douce crapule.

Anne-Olivia Belzidsky

"Je suis cette chose etc." Sommaire

I. Obligée. 3

II. Leur matière à eux, c’est nous. 21

III. Ça erre. 34

IV. Et, Aujourd’hui. 48

V. Mi-princesse mi-errante. 58

VI. M, n, o, p, q, r, s, T majuscule comme Toi. 74

VII. Encore. 90