"Je suis cette chose etc." p.15,16,17

Tentative sur indicible
Quand il n'y a pas de pourquoi, le comment est protéiforme. Du pays de l'horreur au pays quotidien, le silence et l'oubli d'un je à l'autre comme fonctionnement prosaïque, pont d'une diplomatie à court et lourd terme.

 Un crime qui ne coule pas, qui ne se voit pas, qu'on entend pas, qu'on ne comprend pas, qu'on accepte pas qu'il ne coule pas. C'est un crime. Plus jamais les mêmes réflexes ad rem. Les mots abandonnent, un ventre de maux là à l'intérieur.
 Impitoyable.
 L'horreur remplit le vide, l'horreur amen à la porte. Et l'angoisse surgit, in extremis, pour ramener. De l'ordre ! Du vivant.

 Un champ d'autorisation à vivre – oui – non – pourvu de dettes. Pourvu de sensation d'eux et de faute à déplacer. Désir de disparition ! On ne peut pas en vouloir au fait. On ne peut pas en vouloir à la faute. 

Les étoiles hurlent de mille feux pour qu'on les observe, alors attirée on lève la tête, elles sont même pas là !

 Moi–je dit l'enfant, encore rempli d'espoir, et l'adulte retors lui rétorque on ne dit pas moi–je. Je est cassé sous politesse et bienveillance..
. Deus ex machina, vivre quand ça aime.

 Vulgaires de non-humanité, tant à rencontrer, si nombreux. Espèces de non-affectés. Vous êtes démunis. Vous avez rien compris. Banco ! On s'adapte.

 Il y en a qui ont beaucoup d'accès au repos.


 Il y a toujours ceux qui disent pas et ceux qui disent. Même si l'entendre ne dépend pas d'eux. Il y a toujours ceux qui disent, ceux qui disent pas, et ceux qui feraient mieux de se taire. Les fréquentables se font rares si je se... mal.

 Sans le savoir, le bien autru en entend quand même et pas trop, même.

 Pour toi, la tête penchée se dirige vers la main. Pour toi, elle se dirige vers toi. Pour moi elle est penchée ad litteram – ab ovo.

 Il y a ceux avec qui on s'autorise la difficulté d'aller bien, la difficulté d'aller mal, la difficulté d'aller ni l'un ni l'autre. Il y a ceux avec qui on s'autorise la difficulté, ceux qui le permettent. Ceux avec qui on se le permet, avec qui c'est permis. Il y a ceux avec qui c'est permis de s'autoriser la difficulté et les autres. Donne-moi du courage ! Dit la bébé.

 Un pigeon et un corbeau viennent de se croiser sur le toit d'en face. ET PUIS… HOP !
 l'un s'est envolé alors que l'autre s'approchait. Ciel de tragédie. 

C'est la merde mais pas totale, enfin pas tout à fait mais presque, enfin un peu plus non c'est la merde Totale.

 La douleur – la peur sont des guette–vives. Je vif–argent !

 Miror !?

 Eureka instable 

pfff !

 La douleur est vulgaire.
 Elle tape.
 Et l'incruste.
 Oh la salope !

 Elle touche grave au grisbi.

 Il y a toujours un petit chat mal mort qui erre dans nos têtes.

 Oui. Je suis Eucharis que la rivière preserve parfois, un ange me guette, je l’entends, je suis prête, et il me donne le chemin de la fuite, du bon côté. Et au secours ça fait du au secours.

 Le pas–tout comprendre, le pas–tout savoir, le pas–tout moi, le pas–tout toi, le pas–tout est incontournable. Parceque c'est comme ça, tout est pas tout, on fait barrage. Pourquoi ?
 Parceque je se protège mais pas tout bien toujours au bon endroit. Sous( )vent, je se trompe d'é(x)c(l)use.

 Parfois il faut juste fuir.

 L'horreur existe et on ne peut pas lui rendre.

 La culpa tourne en rond. Faute de... Comment pourrait-elle tourner autrement ? La culpa n'a aucune raison valable que des faits et pourquoi retournants. Démunie de toute culpa est non-humain, et on se fout de savoir si c'est confortable. La culpa préserve dans la catégorie. Parler au démon n'amène rien. Le vide est bien plus fréquentable.
 Le monstre de ce ventre, existe, vit, fonctionne mais le non-humain ignorera ad vitam aeternam. S'y adresser est vain, souffrance et incompréhension. Un humain se perd en s'adressant à l'autre genre. Aucun écho, rien de colmateur.
 Rien de réparateur. L'espoir de pouvoir pardonner, l'attente d'un pardon ne peut pas concerner l'inhumain et terrible / innommable / pire / horreur / le non-humain n’existe pas, c’est un humain. L'assassiner n'augmenterait que les cris. Mais si au moins je pouvait le vouloir. – Non ?

 Quand il faut réfléchir pour réussir à respirer quand ce n'est plus inné et qu'il faut chercher où elle est à quelle vitesse se caler quand il faut penser à respirer c'est que 
je est très fatigué.

 Dans le meilleur des mondes ? 
Tout serait bonjour – bonsoir – comment allez-vous ?
 C'est impossible.
 OUF !



 Dire n'importe quoi au mauvais moment, c'est là vérité.

 L'homme honnête a tant à se faire pardonner. Ambiguïté infinie, insupportable jouissance que l'honnête homme aux multiples et bonnes actions répétées et volontaires qui suinte le mal sain et essaye de déteindre en nous sallissant de sa purulente jouissance, il suinte. Il est repérable.
 L'ordure finie n'a rien à se faire pardonner, il est de l'autre côté, il est repérable purulent tout sourire et maîtrise apparente.

 Il y a trop de malotrus. Malotru ne peut s'ecrire autrement que mal autru.

 Inhérente à l'étendue des gens, les bruyamment cons sont nombreux :

 des fois il faut répondre à des gens. 

Et mal à la vie. 

C'est triste comme 
triste.

 Et l'imaginaire prend le dessus sur le creux et ressent le long.





Anne-Olivia Belzidsky